Les phalaenopsis botaniques |
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PHALAENOPSIS amabilis Indonésie, Bornéo, Nvlle Guinée, Nord de l'Australie. Découvert dès le XVIII ème siècle, il est à l'origine des nombreux phalænopsis classiques blancs. A l'état sauvage, les fleurs de 8 à 10 cm de diamètre, sont blanches unies au labelle plus ou moins taché de jaune, d'orangée et parfois de rouge (nombreuses formes de sous-espèces). Le feuillage est d'un vert franc, les feuilles sont larges et peuvent atteindre 30 cm de longueur. La floraison abondante, en grappe, peut comporter jusqu'à plus de 20 fleurs par tige florale. Plante facile de culture. |
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PHALAENOPSIS aphrodite Philippines. Longtemps considéré comme une forme de Ph. amabilis, les spécialistes de la classification s'accordent à présent à en faire une espèce à part entière. De fait, ses conditions de culture différent assez peu de Ph. amabilis, c'est donc une espèce assez facile de culture. Le feuillage est sensiblement identique et seule la fleur plus étroite, et plus élancée peut la distinguer assez aisément, bien que l'espèce semble, elle aussi, comporter de nombreuses formes de sous espèces. |
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PHALAENOPSIS philippinensis Philippines. Ce phalænopsis aux grandes fleurs blanches unies et au labelle jaune prononcé se distingue des différentes sous espèces de Ph amabilis par son feuillage marbrées des plus joli. Les fleurs grandes (+ de 6 cm), sont aussi très étalés ce qui est assez remarquable pour une espèce botanique. Culture proche de Ph amabilis. |
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PHALAENOPSIS schilleriana Philippines. Décrit en 1860. Tout comme le Ph amabilis est à l'origine de la plupart des hybrides à fleurs blanches, Phalaenopsis schilleriana a donné naissance à de nombreuses lignées de phalænopsis hybrides roses à larges fleurs. Les larges feuilles de plus de 30 cm de longueur sont aussi marbrées de gris-argenté, violacées au dessous, et la hampe florale est le plus souvent très développée (pouvant aller jusqu'à 1 m). Plante assez facile de culture, réclamant de l'humidité constante tout l'année et pouvant assez rapidement prendre de l'ampleur. Florifère. |
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PHALAENOPSIS stuartiana Philippines. Découvert en 1881, Phalaenopsis stuartiana est lui aussi identifiable par son feuillage tesselé et sa floraison abondante. En effet, la tige florale peut comporter jusqu'à plus de 40 fleurs. Celles-ci sont assez grandes (5-6 cm), blanches, les sépales inférieurs et le labelle étant parsemés de tâches brun-rouges et de coloration irrégulière jaune. Culture facile. |
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PHALAENOPSIS equestris Philippines, Taïwan. Décrite en 1849, cette espèce est certainement l'une des moins difficile à cultiver, tant sa facilité à fleurir et à se multiplier par keikis est encourageante pour les débutants. Ces caractéristiques en font l'espèce idéale pour les croisements permettant ainsi d'améliorer la floraison des hybrides. La hampe florale peut atteindre une trentaine de centimètres, formant de véritables bouquets de petites fleurs (3 cm) roses et blanches à labelle fuchsia uni Il n'est pas rare d'observer 4-5 tiges florales simultanées sur un seul pied. Floraison possible toute l'année. Parfumée. |
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PHALAENOPSIS cornu-cervi Thaïlande, Birmanie, Malaisie, Inde, Java, Bornéo. Espèce découverte en 1860, le Phalaenopsis cornu-cervi a une aire de répartition très étendus qui explique les nombreuses formes de sous-espèces. . De fait, ces formes sont difficilement identifiables uniquement par les fleurs. La forme typique de la fleur de P. cornu-cervi est petite (2,5 cm) et cireuse, de couleur jaunâtre parcouru de tâches irrégulières de brun-rougeâtre. Floraison toute l'année. Les fleurs apparaissent successivement sur une tige florale large et plate. Plante à faible développement, assez facile de culture |
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PHALAENOPSIS mannii Inde. Vietnam. Ce phalænopsis découvert en 1871 a une apparence semblable à P. cornu-cervi, mais son habitat naturel (montagnes du Nord de l'Inde et du Vietnam) modifie ses conditions de culture. Une période de repos l'hiver lui sera profitable et sera le plus souvent le déclencheur de la floraison. Bien que vivant dans des forêts humides, P. mannii appréciera plus une pulvérisation sur les racines qu'un véritable arrosage. Feuilles élancées, fleurs parfumées. Culture assez délicate. |
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Phalaenopsis cochlearis Le Phalaenopsis cochlearis est ce que l'on pourrait appeler la sous-espèce «albinos» du Ph fuscata. La fleur est en effet jaune-crème unie, le labelle, rappelant comme toute les fleurs de ce groupe un coquillage, est, seul, strié longitudinalement de brun. Feuillage marbré, plante au développement moyen. Peu présente dans les collections malgré une relative facilité de culture. Habitat naturel peu connu. |