Les phalaenopsis botaniques

 

Phalaenopsis fuscata

Malaisie, Sumatra, Bornéo, Philippines, Indonésie.

Décrit en 1874, le Phalaenopsis fuscata est l'espèce type du groupe. Sa large distribution implique de nombreuses formes de sous-espèce. Les tépales sont fins et bien séparés, de couleur générale jaune, et sont parcourus de tâches marrons devenant plus dense à l'approche du cœur. Le labelle quant à lui, est large, jaunâtre rayé de brun rougeâtre rappelant lui aussi la forme d'un coquillage. Parfumé.

 

Phalaenopsis amboinensis

Indonésie, Papouasie, Nvlle Guinée, Moluques, Célèbes.

Découvert et décrit au début du XX ème siècle, le Phalaenopsis amboinensis est quant à lui à l'origine de la presque totalité des Phalaenopsis jaunes. Mais ce n'est que par de multiples croisements que l'on a pu obtenir des hybrides à grandes fleurs jaunes et unies. Phalaenopsis amboinensis porte des fleurs de 5 cm, bien détachées, d'un jaune s'éclaircissant à mesure que l'on approche du cœur et parsemé de tâches brun-rouges. Feuillage vert clair tirant sur le jaune jusqu'à plus de 30 cm de longueur. Culture un peu plus délicate que Ph. amabilis, floraison successive.

 

Phalaenopsis fasciata

Philippines.

Cette espèce au développement moyen est caractérisée par des fleurs jaune-verdâtre zébrée de tâches irrégulières marron-rouge et surtout par un remarquable labelle délicatement découpée comportant rose, blanc et jaune. La partie supérieure du labelle est hérissé de filaments roses que l'on peut comparer à des griffes. La tige florale d'une vingtaine de centimètres porte jusqu'à 5 fleurs (5-6 cm) simultanément et des floraisons successives ont lieu sur la même tige. Plante facile à cultiver et à faire fleurir. Produit assez facilement des keikis.

 

Phalaenopsis gigantea

Bornéo.

Découverte à la fin du XIX ème siècle, décrite en 1909, Ph. gigantea a failli disparaître totalement puisque ce n'est qu'en 1937 qu'une nouvelle souche fut découverte.  Remarquable par son port imposant, Ph. gigantea a souvent été utilisé pour obtenir des hybrides à la floraison durable. Facilement identifiable par ses larges feuilles pouvant atteindre plus de 60 cm, ses longues tiges florales portent de nombreuses fleurs (5-6 cm) cireuses, à fond blanc largement tachetée de brun-rougeâtre. Plante assez facile de culture bien que de croissance lente.

 

Phalaenopsis javanica

Indonésie.

Plante de faible développement portant sur de courtes tiges, des fleurs rondes (2,5 cm) blanchâtres parcourues de stries rougeâtres, au cœur blanc et au labelle rouge plus foncé.

Assez rare dans les collections d'amateur.

 

Phalaenopsis lueddemanniana

Philippines.  

Décrit en 1862, Ph lueddemanniana a une distribution très étendu dans les Philippines, ce qui explique les nombreuses formes de sous-espèces (parfois considérés comme des espèces à part entière). Chez la forme typique, les feuilles vert-claires peuvent atteindre plus de 20 cm, quant au fleurs, elles sont crème parcouru de stries fuchsia. La répartition des tâches déterminent les sous-espèces avec ce que cela comporte de subjectivité. Ainsi la fleur de Ph. pulchra est fuchsia uni, le Ph. pallens (photo du bas) étant une forme pâle, Ph. hieroglyphica étant parcouru de fins motifs fuchsia semblable à des ... hiéroglyphes. Plante facile de culture ayant une propension certaine à former des keikis. Floraison abondante.

 

Phalaenopsis mariae

Philippines, Bornéo, Indonésie.

Espèce au développement moyen portant sur une inflorescence d'une vingtaine de centimètres, une douzaine ou plus de petites fleurs cireuses blanchâtres parsemées irrégulièrement de tâches brun-rouge.

Culture et floraison assez aisée.

 

Phalaenopsis modesta

Bornéo, Indonésie, Malaisie.

Plante au faible développement particulièrement intéressante pour ses fleurs crèmes largement tachées de fuchsia très vif et son labelle lilas unie avec parfois des nuances de jaune ou de blanc (3,5 cm). Feuillage vert foncé, luisant, inflorescence courte. Malheureusement trop rarement rencontré dans les collections. Légèrement parfumée.